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Egalité

Je prends parti pour une société qui respecte toutes les diversités, de façon égale, dans un esprit universaliste. A cette fin, j’estime nécessaire de traiter tous les réfugiés de guerre, peu importe d’où ils viennent de manière égale. De plus, la Suisse étant un pays multiculturel, il convient de prendre conscience de cette chance et d’intégrer au mieux les étrangères et les étrangers de nos pays. De plus, il est nécessaire de mieux intégrer les personnes souffrant de handicaps dans notre société et les personnes qui s’en occupent. Enfin, il reste des choses à faire au niveau institutionnel, en élargissant le droit de vote et en faisant en sorte que les minorités régionales de notre pays soient mieux représentées aux chambres fédérales.

Migration

Avec l’accueil des réfugiés ukrainiens, on assiste à un traitement de faveur de ceux-ci par rapport aux autres (afghans, syriens…). En effet, les réfugiés ukrainiens obtiennent immédiatement le statut de protection S, tandis que ceux issus d’autres pays en guerre vivent ici souvent pendant des années avec une admission provisoire (statut de protection F). Cela ne se justifie pas ; la distinction entre le statut de protection S et l’admission provisoire (statut de protection F) doit être supprimée au profit d’une réglementation qui permette à tous d’avoir des perspectives viables. En effet, l’admission provisoire complique et freine singulièrement l’apprentissage de la langue, la formation continue, l’obtention d’un emploi décent et la participation à la vie sociale. Ainsi, il convient de trouver une solution qui s’applique à tous : tous les réfugiés doivent automatiquement obtenir une autorisation de séjour B au plus tard après cinq ans passés en Suisse.

Intégration

Des huit millions de personnes qui vivent en Suisse, deux millions n’ont pas le passeport suisse. L’accès à la naturalisation est très strict en Suisse en comparaison internationale. Qui vit en Suisse a le droit de participer pleinement à la vie politique et sociale. La voie à suivre est celle de la naturalisation : c’est à dire le droit de participer aux élections et aux votations, la sécurité du droit à la résidence et – surtout – le droit d’être reconnu comme membre à part entière de la communauté. De plus, la diversité qui résulte de la migration ajoute à la richesse culturelle de la Suisse. Or, les personnes qui vivent en Suisse et n’ont pas encore le passeport helvétique devraient être bien accueillies, soutenues et invitées à la naturalisation.

Handicap

Actuellement, la charge familiale ne se résume plus à celle des enfants. Il convient en effet de ne pas oublier que les enfants s’occupent aussi de leurs parents vieux et malades. Demain, les proches aidants, seront de plus en plus nombreux. Ils devront ainsi combler le manque de ressources publiques face à la population des 80 ans et plus, qui doublera d’ici vingt ans, selon les prévisions démographiques. La Suisse compte environ 10'000 sourds et 900'000 malentendants. Cette dernière catégorie est en augmentation en raison du vieillissement de la population. Leurs compétences en lecture et en écriture sont plus faibles, qui se retrouvent ainsi désavantagés en matière de communication. En Suisse, un grand nombre d’informations écrites restent inaccessibles pour 10% de la population. Les raisons de cet état de fait sont multiples : parcours scolaire chaotique, compétences intellectuelles limitées, maîtrise insuffisante de la langue, problèmes de lecture dus à l’âge ou texte trop complexe. Le langage simplifié, qui répond à la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées que la Suisse a ratifiée en 2014, est une réponse à ce problème. Cette convention demande l’accessibilité dans tous les domaines de la vie, entre autres la santé, le travail, la vie pratique ou la culture. Bien entendu, la liste des problématiques évoquées ci-dessus n’est pas exhaustive.

Institutions

Dans le canton de Berne, les élections fédérales de 2011 et de 2019 ont débouché sur un événement fort regrettable. En effet, pour la première et la deuxième fois depuis 1848, toute une population, grâce à laquelle de canton peut se targuer d’être bilingue, de jouer le rôle de pont entre les cultures romandes et alémaniques, n’est plus représentée au Conseil national. Relevons qu’entre ces deux élections, seul un romand a été élu, en la personne de Manfred Bühler, qui a réintégré le Conseil national, à la suite de l’élection d’Albert Rösti au Conseil fédéral. De plus, cinquante ans après l’introduction du suffrage féminin, une partie de la population, telle que les jeunes dès 16 ans, les étranger (voir « Migration et intégration ») et les personnes sous curatelle de portée générale, ne dispose toujours pas du droit de vote.

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